Pour les enfants (de 8 à 12 ans), découvrez notre brochure « Cétukité ».
Comme la plupart des généalogistes-débutants, vous avez certainement commencé vos recherches par Internet ( Geneanet, Filae, Heredis Online, etc.), il n’est pas inutile de lire la suite de cette page !
Pour bien débuter :
Adhérez au C.E.G.D. !
Attention !
Internet véhicule énormément d’erreurs. Beaucoup de généalogistes, pourtant de bonne volonté, s’y découvrent soudainement une vocation « d’expert » et reproduisent innocemment des données non vérifiées. On les reconnaît facilement car ils ne citent pas leurs sources.
Une source sérieuse ne peut pas être seulement la mention d’un autre internaute …
Publier sur Internet des données non vérifiées, ou ne vous appartenant pas, vous expose aux foudres de la communauté !
Tableaux d’ascendance
Introduction
Les seules limites de votre voyage dans le temps seront l’existence de sources plus ou moins fiables.
Actuellement, il est possible de remonter sans trop de problèmes jusqu’à 10 à 12 générations, c’est à dire au début du XVIIe siècle.
Il y a cependant de nombreux obstacles : actes détruits, ancêtres nés à l’étranger, enfants abandonnés, etc
Les recherches commencent toujours dans le cercle familial en récupérant le maximum d’informations sur la personne dont on commence la généalogie.
Il s’agit toujours d’obtenir les dates et les lieux de naissance, de mariage et de décès.
– avant la Révolution, on parle de B,M,S : Baptême, Mariage, Sépulture
– ensuite, on parle de N,M,D. : Naissance, Mariage, Décès
Les premières recherches
On s’efforcera tout de suite d’obtenir une copie de ces actes qui viendront prouver les renseignements récoltés.
Ces premiers actes concernent normalement le XXe ou le XIXe siècle et sont à demander généralement à la mairie de la commune où se sont déroulés ces évènements.
A défaut de pouvoir s’y rendre, un courrier est à faire dans la plupart des cas.
On y indique tous les renseignements qui feront gagner du temps à l’employé chargé de répondre à votre demande.
Vous y préciserez éventuellement votre lien de parenté avec la personne dont vous établissez la généalogie.
Il sera parfois nécessaire de joindre une photocopie de votre carte d’identité qui prouvera ce lien de parenté.
Ensuite, il ne faut pas être pressé. Votre demande n’est nullement prioritaire et dépendra quelquefois de la bonne volonté et des disponibilités de l’employé.
Évidemment, une enveloppe timbrée à votre adresse accompagnera toute demande.
Vous trouverez ci-dessous un exemple de lettre à compléter et à envoyer pour obtenir les actes.
Les premières recherches (suite)
Pour un meilleur suivi de vos demandes qui peuvent être nombreuses et pour éviter de refaire une demande déjà faite, vous pouvez utiliser les fiches suivantes que vous archiverez.
Lorsque vous vous serez procuré ces documents, le travail de recherche du généalogiste pourra commencer.
La première lecture des actes
La mairie vous a répondu et c’est avec fébrilité que vous allez lire et décortiquer ces actes.
Tout y est important.
Attention, on lit souvent mal les renseignements qui y sont consignés, surtout lorsqu’on débute sa généalogie.
La meilleure des façons et d’établir une fiche par acte.
On y recopie les renseignements :
NOM,
Prénom(s),
dates,
lieux,
ascendants,
témoins,
mais aussi les petits détails qui donneront de l’épaisseur à vos ancêtres (taille, description, événements décrits dans l’acte, etc.).
Conseils :
– Prenez l’habitude d’utiliser un crayon de bois et non un stylo. Il vous sera possible de gommer si nécessaire.
– Écrivez les noms de famille en majuscules d’imprimerie et les prénoms en minuscules avec juste l’initiale en majuscule :
DUPONT Pierre – BERNARD Pierre – PIERRE Bernard
Ci-dessous des exemples de fiches à compléter et à archiver :
La construction de l’arbre généalogique
Dans la plupart des cas, le débutant établit une généalogie ascendante.
La personne dont on bâtit l’ascendance s’appelle le « de cujus » qui est donc la première génération.
Il s’agit de trouver dans un premier temps : le père et la mère de ce « de cujus.
C’est la seconde génération.
Puis il faut trouver à nouveau la troisième génération qui est formée par :
– le père du père (le grand-père paternel),
– la mère du père (la grand-mère paternelle),
– le père de la mère (le grand-père maternel),
– et enfin la mère de la mère (la grand-mère maternelle
On remonte ainsi de génération en génération en établissant une fiche par individu.
Très vite, le problème de la reconnaissance et du classement des individus se pose.
Beaucoup de généalogistes utilisent la méthode Sosa-Stradonitz pour attribuer un numéro à chaque ancêtre :
Cette méthode attribue le numéro « 1 » au « de cujus » puis le numéro « 2 » à son père et le numéro « 3 » à sa mère.
Chaque homme a un numéro double de celui de son enfant et chaque femme a un numéro double de celui de son enfant, plus un.
De cette façon, tous les hommes ont des numéros pairs, toutes les femmes ont des numéros impairs.
Pour résumer, 2 règles simples à retenir :
1) La règle du père , c’est « fois 2 » … et donc le père porte toujours un numéro pair…
2) La règle de la mère : c’est « le numéro du père auquel on ajoute 1 »
Le sosa 7 est donc une femme. C’est la grand-mère maternelle du « de cujus ».
Les sosa(s) 8 à 15 concerneront les arrière-grands-parents du « de cujus ».
On continue de cette manière à numéroter les générations suivantes.
Il arrive qu’un même ancêtre apparaisse dans deux branches différentes.
C’est un implexe.
On garde pour cet implexe le plus petit numéro de sosa
Remplir un tableau d’ascendance
Pour simplifier les recherches, il est pratique d’utiliser des tableaux d’ascendance qui récapitulent les principaux renseignements obtenus à la lecture des actes :
– la date de naissance, que l’on symbolise souvent au moyen du signe « o »
– la date du mariage, que l’on symbolise souvent par le signe « x »
– la date de décès, que l’on symbolise souvent par le signe « + »
Voici deux exemples de tableaux d’ascendance :
Exemple A :
Ce tableau reprend 4 générations dans un format vertical, pratique à ranger dans un classeur.
On établit ensuite des fiches semblables pour continuer l’ascendance sur les générations suivantes en indiquant les renvois aux numéros de sosa correspondants.
Il a pour inconvénient de ne proposer que peu d’espace pour y inscrire les informations recueillies sur chaque individu.
Exemple B :
Ce tableau reprend également 4 générations dans un format horizontal.
On commence à remplir ce tableau par le bas, puis on remonte de génération en génération.
Comme dans l’exemple A, on établit ensuite des fiches semblables pour continuer l’ascendance sur les générations suivantes.
Il n’est pas possible d’insérer dans le même arbre ou tableau l’ensemble des frères et soeurs d’une personne.